Serveur Apache HTTP Version 2.2
Pour véritablement gérer un serveur web, il est nécessaire de disposer d'un retour d'informations à propos de l'activité et des performances du serveur, ainsi que de tout problème qui pourrait survenir. Le serveur HTTP Apache propose des fonctionnalités de journalisation souples et très complètes. Ce document décrit comment configurer ces fonctionnalités de journalisation et interpréter le contenu des journaux.
Tout utilisateur qui dispose de droits en écriture sur le répertoire dans lequel Apache écrit ses journaux pourra quasi certainement avoir accès à l'uid sous lequel le serveur est démarré, en l'occurrence habituellement root. N'accordez PAS aux utilisateurs l'accès en écriture au répertoire dans lequel les journaux sont stockés sans savoir exactement quelles en seraient les conséquences ; voir le document conseils sur la sécurité pour plus de détails.
En outre, les journaux peuvent contenir des informations fournies directement par un client, sans caractères d'échappement. Des clients mal intentionnés peuvent donc insérer des caractères de contrôle dans les journaux, et il convient par conséquent être très prudent lors de la manipulation des journaux bruts.
Modules Apparentés | Directives Apparentées |
---|---|
Le journal des erreurs du serveur, dont le nom et la localisation sont
définis par la directive ErrorLog
,
est le journal le plus important. C'est dans celui-ci
que le démon Apache httpd va envoyer les informations de diagnostic et
enregistrer toutes les erreurs qui surviennent lors du traitement des
requêtes. Lorsqu'un problème survient au démarrage du serveur ou pendant
son fonctionnement, la première chose à faire est de regarder dans ce
journal, car il vous renseignera souvent sur le problème rencontré et
la manière d'y remédier.
Le journal des erreurs est habituellement enregistré dans un fichier
(en général error_log
sur les systèmes de type Unix et
error.log
sur Windows et OS/2). Sur les systèmes de type Unix,
le serveur peut aussi enregistrer ses erreurs dans
syslog
ou les
rediriger vers un programme par l'intermédiaire d'un
tube de communication (pipe).
Le format du journal des erreurs est descriptif et de forme relativement libre. Certaines informations apparaissent cependant dans la plupart des entrées du journal. Voici un message typique à titre d'exemple :
[Wed Oct 11 14:32:52 2000] [error] [client 127.0.0.1]
client denied by server configuration:
/export/home/live/ap/htdocs/test
Le premier champ de l'entrée du journal est la date et l'heure du
message. Le second champ indique la sévérité de l'erreur rapportée. La
directive LogLevel
permet de
restreindre le type des erreurs qui doivent être enregistrées
dans le journal des erreurs en définissant leur niveau de sévérité. Le
troisième champ contient l'adresse IP du client qui a généré l'erreur.
Vient ensuite le message proprement dit, qui indique dans ce cas que le
serveur a été configuré pour interdire l'accès au client. Le serveur
indique le chemin système du document requis (et non
son chemin web).
Une grande variété de messages différents peuvent apparaître dans le
journal des erreurs. La plupart d'entre eux sont similaires à l'exemple
ci-dessus. Le journal des erreurs peut aussi contenir des informations de
débogage en provenance de scripts CGI. Toute information qu'un script CGI
écrit sur la sortie d'erreurs standard stderr
sera recopiée
telle quelle dans le journal des erreurs.
Il n'est pas possible de personnaliser le journal des erreurs en ajoutant ou en supprimant des informations. Cependant, les entrées du journal des erreurs qui concernent certaines requêtes possèdent des entrées correspondantes dans le journal des accès. Ainsi, l'entrée de l'exemple ci-dessus correspond à une entrée du journal des accès avec un code de statut 403. Etant donné qu'il est possible de personnaliser le journal des accès, vous pouvez obtenir d'avantage d'informations sur les circonstances d'une erreur en consultant ce journal.
Pendant la phase de test, il est souvent utile de visualiser en continu le journal des erreurs afin de détecter tout problème éventuel. Sur les systèmes de type Unix, ceci s'effectue à l'aide de la commande :
tail -f error_log
Modules Apparentés | Directives Apparentées |
---|---|
Le journal des accès au serveur
enregistre toutes les requêtes que traite
ce dernier. La localisation et le contenu du journal des accès sont définis
par la directive CustomLog
.
La directive LogFormat
permet de simplifier la sélection du contenu du journal. Cette section
décrit comment configurer le serveur pour l'enregistrement des informations
dans le journal des accès.
Bien évidemment, le stockage d'informations dans le journal des accès n'est que le point de départ de la gestion de la journalisation. L'étape suivante consiste à analyser ces informations de façon à pouvoir en extraire des statistiques utiles. L'analyse de journaux en général est hors du cadre de ce document et ne fait pas vraiment partie intégrante du travail du serveur web lui-même. Pour plus d'informations à propos de ce sujet et des applications dédiées à l'analyse de journaux, vous pouvez vous référer à Open Directory ou Yahoo.
Différentes versions du démon Apache httpd utilisaient d'autres modules
et directives pour contrôler la journalisation des accès, à l'instar de
mod_log_referer, mod_log_agent, et de la directive
TransferLog
. La directive
CustomLog
rassemble
désormais les fonctionnalités de toutes les anciennes directives.
Le format du journal des accès est hautement configurable. Il est
défini à l'aide d'une chaîne de format qui ressemble sensiblement à la
chaîne de format de style langage C de printf(1). Vous trouverez quelques
exemples dans les sections suivantes. Pour une liste exhaustive de ce que
peut contenir une chaîne de format, vous pouvez vous référer au chapitre
chaînes de format de la
documentation du module mod_log_config
.
Voici une configuration typique pour le journal des accès :
LogFormat "%h %l %u %t \"%r\" %>s %b" common
CustomLog logs/access_log common
Ici est définie l'identité common
qui est
ensuite associée à une chaîne de format de journalisation particulière.
La chaîne de format est constituée de directives débutant par le
caractère %, chacune d'entre elles indiquant au serveur d'enregistrer
un élément particulier d'information. Des caractères littéraux peuvent
également être insérés dans la chaîne de format ; il seront copiés tels
quels dans le flux de sortie destiné à la journalisation.
Les guillemets ("
) doivent être protégées en les faisant
précéder d'un anti-slash (\
) afin qu'ils ne soient pas
interprétés comme la fin de la chaîne de format. La chaîne de format
peut aussi contenir les caractères de contrôle spéciaux
"\n
" et "\t
" pour insérer respectivement
un passage à la ligne et une tabulation.
La directive CustomLog
définit un nouveau fichier journal en l'associant à l'identité
précédemment définie. Le chemin du nom de fichier associé au journal
des accès est relatif au chemin défini par la directive
ServerRoot
, sauf s'il
débute par un slash.
La configuration ci-dessus va enregistrer les entrées de journalisation selon un format connu sous le nom de Common Log Format (CLF) pour "Format de journalisation standard". Ce format standard peut être produit par de nombreux serveurs web différents et lu par de nombreux programmes d'analyse de journaux. Les entrées de fichier journal générées selon le format CLF ressemblent à ceci :
127.0.0.1 - frank [10/Oct/2000:13:55:36 -0700] "GET
/apache_pb.gif HTTP/1.0" 200 2326
Chaque partie de cette entrée de journal est décrite dans ce qui suit.
127.0.0.1
(%h
)HostnameLookups
est positionnée à
On
, le serveur va essayer de déterminer le nom de l'hôte
et de l'enregistrer à la place de l'adresse IP. Cette configuration
n'est cependant pas recommandée car elle peut ralentir le serveur de
manière significative. Il est par conséquent préférable d'utiliser un
processeur d'analyse de journaux a posteriori
tel que logresolve
pour déterminer les noms d'hôte. L'adresse IP indiquée ici n'est pas
nécessairement l'adresse IP de la machine devant laquelle se trouve
l'utilisateur. Si un serveur mandataire s'intercale entre le serveur
et l'utilisateur, l'adresse indiquée sera celle du mandataire et non
celle de la machine à l'origine de la requête.-
(%l
)identd
sur la machine cliente. Cette information est
très peu fiable et ne devrait jamais être utilisée, sauf dans le cas
de réseaux internes étroitement contrôlés. Le démon httpd ne cherchera
d'ailleurs à obtenir cette information que si la directive
IdentityCheck
est positionnée
à On
.frank
(%u
)REMOTE_USER
. Si le statut de la requête (voir plus loin)
est 401, cette identifiant n'est pas fiable car l'utilisateur n'est
pas encore authentifié. Si le document n'est pas protégé par
mot de passe, cette partie d'information sera représentée par
"-
", comme la partie précédente.[10/Oct/2000:13:55:36 -0700]
(%t
)
[jour/mois/année:heure:minutes:secondes zone]
jour = 2*chiffre
mois = 3*lettre
année = 4*chiffre
heure = 2*chiffre
minutes = 2*chiffre
secondes = 2*chiffre
zone = (`+' | `-') 4*chiffre
%{format}t
dans la chaîne de format du
journal, où format
est une chaîne de format de même
forme que celle de la fonction strftime(3)
de la
bibliothèque C standard.
"GET /apache_pb.gif HTTP/1.0"
(\"%r\"
)GET
. Ensuite, le
client a demandé la ressource /apache_pb.gif
, et enfin,
le client a utilisé le protocole HTTP/1.0
. Il est également
possible d'enregistrer séparément une ou plusieurs parties de la
requête. Par exemple, la chaîne de format "%m %U %q %H
"
va enregistrer la méthode, le chemin, la chaîne de la requête et le
protocole, ce qui donnera le même résultat que
"%r
".200
(%>s
)2326
(%b
)-
". Pour indiquer l'absence de contenu
par "0
", utilisez %B
au lieu de
%b
.Une autre chaîne de format couramment utilisée est le "Combined Log Format" (Format de journalisation combiné). Il s'utilise comme suit :
LogFormat "%h %l %u %t \"%r\" %>s %b \"%{Referer}i\"
\"%{User-agent}i\"" combined
CustomLog log/access_log combined
Ce format est identique au Common Log Format, avec deux champs
supplémentaires. Chacun de ces deux champs utilise la directive
commençant par le caractère "%" %{header}i
,
où header peut être n'importe quel en-tête de requête HTTP.
Avec ce format, le journal des accès se présentera comme suit :
127.0.0.1 - frank [10/Oct/2000:13:55:36 -0700] "GET
/apache_pb.gif HTTP/1.0" 200 2326
"http://www.example.com/start.html" "Mozilla/4.08 [en]
(Win98; I ;Nav)"
Les champs supplémentaires sont :
"http://www.example.com/start.html"
(\"%{Referer}i\"
)/apache_pb.gif
ou
inclut ce dernier fichier)."Mozilla/4.08 [en] (Win98; I ;Nav)"
(\"%{User-agent}i\"
)Plusieurs journaux d'accès peuvent être créés en spécifiant tout
simplement plusieurs directives
CustomLog
dans le
fichier de configuration. Par exemple, les directives suivantes vont
créer trois journaux d'accès. Le premier contiendra les informations
de base CLF, le second les informations du Referer, et le troisième
les informations sur le navigateur. Les deux dernières directives
CustomLog
montrent
comment simuler les effets des directives ReferLog
et
AgentLog
.
LogFormat "%h %l %u %t \"%r\" %>s %b" common
CustomLog logs/access_log common
CustomLog logs/referer_log "%{Referer}i -> %U"
CustomLog logs/agent_log "%{User-agent}i"
Cet exemple montre aussi qu'il n'est pas obligatoire d'associer
une chaîne de format à un alias au moyen de la directive
LogFormat
. Elle peut
être définie directement dans la ligne de la directive
CustomLog
.
Il est parfois souhaitable d'exclure certaines entrées des journaux
d'accès en fonction des caractéristiques de la requête du client. On
peut facilement y parvenir à l'aide des
variables d'environnement. Tout d'abord, une
variable d'environnement doit être définie pour indiquer que la
requête remplit certaines conditions. Pour ceci, on utilise en général
la directive SetEnvIf
,
puis la clause env=
de la directive
CustomLog
pour inclure
ou exclure les requêtes pour lesquelles
la variable d'environnement est définie.
Quelques exemples :
# Marque les requêtes en provenance de l'interface loop-back
SetEnvIf Remote_Addr "127\.0\.0\.1" dontlog
# Marque les requêtes pour le fichier robots.txt
SetEnvIf Request_URI "^/robots\.txt$" dontlog
# Journalise toutes les autres requêtes
CustomLog logs/access_log common env=!dontlog
Autre exemple, imaginons l'enregistrement des requêtes en provenance d'utilisateurs de langue anglaise dans un journal, et celles des autres utilisateurs dans un autre journal.
SetEnvIf Accept-Language "en" english
CustomLog logs/english_log common env=english
CustomLog logs/non_english_log common env=!english
Bien que nous venions de montrer que la journalisation conditionnelle est souple et très puissante, cette méthode de contrôle du contenu des journaux n'est pas la seule. Les fichiers journaux sont plus utiles quand ils contiennent un enregistrement complet de l'activité du serveur, et il est souvent plus aisé de simplement traiter a posteriori les fichiers journaux pour supprimer les requêtes que vous ne voulez pas y voir apparaître.
Même dans le cas d'un serveur modérément sollicité, la quantité d'informations stockées dans les fichiers journaux est très importante. Le fichier journal des accès grossit en général d'1 Mo ou plus toutes les 10000 requêtes. Il est par conséquent nécessaire d'effectuer périodiquement la rotation des journaux en déplaçant ou supprimant les fichiers correspondants. On ne peut pas le faire pendant que le serveur est en cours d'exécution, car Apache va continuer à écrire dans l'ancien fichier journal aussi longtemps qu'il le maintiendra ouvert. C'est pourquoi le serveur doit être redémarré après le déplacement ou la suppression des fichiers journaux de façon à ce qu'il en ouvre de nouveaux.
Avec un redémarrage graceful, on peut faire en sorte que le serveur ouvre de nouveaux fichiers journaux sans perdre de connexions existantes ou en cours avec les clients. Cependant, pour que ceci soit possible, le serveur doit continuer à écrire dans les anciens fichiers journaux pendant qu'il termine le traitement des requêtes en cours. Il est donc nécessaire d'attendre un certain temps après le rédémarrage avant d'effectuer tout traitement sur les fichiers journaux. Voici un scénario typique dans lequel on effectue une simple rotation des journaux en compressant les anciens fichiers correspondants afin de gagner de l'espace disque :
mv access_log access_log.old
mv error_log error_log.old
apache2ctl graceful
sleep 600
gzip access_log.old error_log.old
La section suivante présente une autre méthode de rotation des journaux qui consiste à utiliser les journaux redirigés.
Nous avons vu que le démon httpd écrivait les informations de
journalisation des erreurs et des accès dans un fichier journal ;
il peut également
rediriger ces informations vers un autre processus par l'intermédiaire d'un
tube de communication (pipe). Cette fonctionnalité améliore
considérablement la souplesse de la journalisation, sans ajouter de code
au serveur principal. Pour rediriger les informations de journalisation
vers un tube de communication, remplacez simplement le nom de fichier
journal par
le caractère pipe "|
", suivi du nom de l'exécutable qui va
recueillir les entrées de journal sur son entrée standard. Apache va
lancer le processus de redirection des journaux au moment du démarrage du
serveur, et le relancera s'il cesse de fonctionner
pendant l'exécution du serveur.
(Nous dénommons cette technique "journalisation
redirigée fiable" grâce à cette dernière fonctionnalité.)
Les processus de journalisation redirigée sont lancés par le processus httpd parent, et héritent de l'UID de ce dernier. Cela signifie que les programmes de journalisation dirigée s'exécutent généralement en tant que root. Il est donc très important que ces programmes soient simples et sécurisés.
Un des grands avantages de la journalisation redirigée est la possibilité
d'effectuer la rotation des journaux sans avoir à redémarrer le serveur. Pour
accomplir cette tâche, le serveur HTTP Apache fournit un programme simple
appelé rotatelogs
. Par exemple, pour une rotation des
journaux toutes les 24 heures, ajoutez ces lignes :
CustomLog "|/usr/local/apache/bin/rotatelogs
/var/log/access_log 86400" common
Notez que l'ensemble de la commande qui sera appelée par le tube de communication a été placée entre guillemets. Cet exemple concerne le journal des accès, mais la même technique peut être utilisée pour le journal des erreurs.
Il existe un autre programme de rotation des journaux similaire mais beaucoup plus souple : il s'agit de "cronolog", non fourni par Apache, mais disponible ici.
Comme la journalisation conditionnelle, la journalisation redirigée est un outil très puissant, mais si elle existe, il est préférable d'utiliser une solution plus simple comme le traitement a posteriori hors ligne.
Par défaut, le processus de redirection du journal est
lancé en invoquant un shell(en général avec
/bin/sh -c
). Selon
les spécificités du shell, l'invocation via un shell
peut générer un processus shell
supplémentaire pour toute la durée du programme de redirection du
journal, et induire des problèmes de gestion de signaux au cours du
redémarrage.
Pour lancer le programme sans invoquer un shell, utilisez
"||
" au lieu de "|
" :
# Invocation de "rotatelogs" sans utiliser de shell
CustomLog "||/usr/local/apache/bin/rotatelogs
/var/log/access_log 86400" common
Lorsqu'un serveur possède plusieurs hôtes virtuels, il existe de nombreuses solutions pour gérer
les fichiers journaux. Par exemple, on peut utiliser les journaux comme
s'il s'agissait d'un serveur avec un seul hôte. Il suffit pour cela de
placer les directives de journalisation en dehors des sections
<VirtualHost>
au niveau
du serveur principal, ce qui a pour effet de journaliser toutes les
requêtes dans le même journal des accès et des erreurs. Cette technique
est cependant inappropriée pour recueillir des statistiques sur chaque
hôte virtuel individuellement.
Si des directives CustomLog
ou
ErrorLog
sont placées dans une section
<VirtualHost>
, toutes les
requêtes ou erreurs pour cet hôte virtuel ne seront enregistrées que dans
le fichier spécifié. Tout hôte virtuel qui ne possède pas de directives de
journalisation verra ses requêtes enregistrées dans le journal du serveur
principal. Cette technique est appropriée pour un petit nombre d'hôtes
virtuels, mais si ce nombre est important, elle peut devenir compliquée à
gérer. En outre, des problèmes de nombre de descripteurs
de fichiers insuffisant peuvent rapidement apparaître.
Il existe un très bon compromis pour le journal des accès. En intégrant les informations à propos de l'hôte virtuel à la chaîne de format du journal, il est possible de journaliser tous les hôtes dans le même journal, puis de séparer ultérieurement le journal en plusieurs journaux individuels. Considérons par exemple les directives suivantes :
LogFormat "%v %l %u %t \"%r\" %>s %b"
comonvhost
CustomLog logs/access_log comonvhost
Le champ %v
sert à enregistrer le nom de l'hôte virtuel qui
traite la requête. Un programme tel que split-logfile peut ensuite être utilisé
pour générer "à froid" autant de journaux que d'hôtes virtuels.
Modules Apparentés | Directives Apparentées |
---|---|
Le module mod_logio
fournit deux champs
LogFormat
supplémentaires
(%I et %O) qui permettent d'enregistrer le nombre réel d'octets reçus et
envoyés sur le réseau.
Le module mod_log_forensic
permet la journalisation
à des fins d'investigation judiciaire des requêtes des clients. La
journalisation est effectuée avant et après le traitement de la requête,
qui fait donc l'objet de deux entrées dans le journal. Le générateur de
journaux d'investigation est très strict et ne permet aucune
personnalisation. C'est un inestimable outil de débogage et de sécurité.
Au démarrage, le démon httpd Apache enregistre l'identifiant du
processus httpd parent dans le fichier logs/httpd.pid
.
Le nom de ce fichier peut être modifié à l'aide de la directive
PidFile
. Cet identifiant
permet à l'administrateur de redémarrer et arrêter le démon en
envoyant des signaux au processus parent ; sous Windows, vous devez
utiliser l'option de ligne de commande -k. Pour plus de détails,
consulter la page Arrêt et redémarrage.
Afin de faciliter le débogage, la directive
ScriptLog
vous permet
d'enregistrer les entrées et sorties des scripts CGI. Elle ne doit être
utilisée que pendant la phase de test, et en aucun cas sur un
serveur en production. Vous trouverez plus d'informations dans la
documentation du module mod_cgi.
Lorsqu'on utilise les fonctionnalités puissantes et complexes du
module mod_rewrite, il est presque
toujours nécessaire d'utiliser la directive
RewriteLog
afin de
faciliter le débogage. Ce fichier journal fournit une analyse détaillée
de la transformation des requêtes par le moteur de réécriture. Le niveau
de détail est contrôlé par la directive
RewriteLogLevel
.